Comme inauguré avec mon carnet de voyage à Barcelone, faisons un petit point sur les transports.
Il existe plusieurs vols directs par jour entre Paris et Luqa (l’aéroport de Malte), au départ d’Orly ou Roissy, opérés par Air Malta. Air France et Alitalia proposent également des vols, mais via Rome. Personnellement j’ai choisi le direct d’Air Malta au départ d’Orly. En surveillant les offres spéciales, il est possible de trouver des billets A/R entre 150 et 200 euros. Le vol dure environ 2h30 et comprend un repas. La nourriture à bord est plutôt dégueulasse. Les boissons sont gratuites pendant le repas, puis certaines, notamment les alcools, deviennent payants.
A l’arrivée à l’aéroport de Luqa, il est possible de prendre le bus (lignes X…) pour à peu près partout dans l’île. Le tarif est celui d’un trajet « normal » soit 2,20 euros pour 2h, correspondances incluses. Mon vol atterrissant après 23h, il n’y avait plus de bus. J’ai donc du tester le taxi. La plupart ne sont pas équipés de compteur et le prix de la course se négocie à l’avance. Pour éviter toute arnaque, l’aéroport a mis en place un guichet qui permet de prépayer sa course. Compter 16€ pour La Vallette (bagages inclus).
Pendant mon séjour, je me suis exclusivement déplacée à pied ou en bus. Les déplacements à pied ne sont pas évidents, car dans de nombreuses villes les passages piétons sont rares ou inexistants et à la campagne, les routes ne sont pas toujours bordées de chemins suffisamment larges pour les longer sans danger. Il ne faut pas oublier que, vestige de l’occupation britannique, les voitures roulent à gauche, donc nous n’avons pas toujours les bons réflexes pour anticiper les véhicules. Et puis, il faut bien le dire, la conduite des maltais est… virile. C’est celui qui a la plus grosse (voiture) qui passe en premier ou celui qui en a le plus dans le pantalon. Par contre, ils s’arrêtent plutôt de bon gré pour faire traverser des piétons, mais au dernier moment dans un violent crissement de pneus sur le bitume.
Profitant d’un appartement à Floriana (aux portes de La Vallette), nous étions à 5 min à pied du terminal de bus. Quasiment toutes les lignes de bus pour toute l’île partent et reviennent à La Vallette ce qui est extrêmement pratique. Il y a 15 ans, lors de mon premier séjour sur l’île, le « terminal » était un joyeux bazar bigarré de bus colorés. Le nouveau terminal a perdu en charme mais a gagné en efficacité. Une signalétique claire indique la zone d’embarquement et de débarquement de chaque bus (17 zones), et au départ de chaque ligne, un panneau indique le plan de la ligne et ses horaires. Lors de mon séjour (fin mai 2012), un système d’information en temps réel était en train d’être testé, pour annoncer l’heure d’arrivée de bus.
Il existe 3 types de billets. Chacun permet d’utiliser tout le réseau sur l’île principale, de façon illimitée pendant le temps imparti. Les tarifs sont les suivants : 2,20€ pour 2h, 2,60€ pour la journée, 12€ pour 7 jours. Vous verrez souvent des publicités indiquant que le pass 7 jours est à 6,50€. Ce tarif est réservé aux résidents sur présentation d’un justificatif. Ces billets peuvent s’acheter aux bornes automatiques, au guichet information ou à bord des bus. J’y reviendrai plus tard, mais si vous prévoyez une excursion à Gozo, il faudra acheter un billet ou un pass journée sur place. A noter également, il existe un réseau de bus de nuit (après 23h) non inclus dans les pass. Le tarif du trajet est de 2,50 euros. Je ne l’ai pas testé.
Tout le parc de bus a été rénové récemment. Ils sont bleu-vert et le réseau appartient à la société Arriva. Ils sont propres, spacieux, avec de nombreuses places assises et (trop) climatisés. Lors de mon séjour ils commençaient à être équipés d’un système d’annonce en temps réel signalant le n° du bus, la destination et le nom de l’arrêt suivant. Comme le système était en phase de test, il arrivait souvent que les annoncent correspondent à une autre ligne de bus que celle que nous empruntions. Des contrôles qualités étaient régulièrement effectués pour vérifier l’état des bus qui s’abîment rapidement sur un réseau routier très inégal, mais aussi la ponctualité par rapport aux horaires annoncés, etc… Dans l’ensemble, les chauffeurs de bus sont assez aimables et répondent avec plus ou moins de précisions aux questions répétées des touristes. La fréquence des bus est variable suivant les lignes, autant Sliema sera desservie avec un bus toutes les 5 minutes, autant certaines destinations du Sud de l’île ou sur Gozo ne voient passer un bus que toutes les heures ou heures et demi. Il faut bien se renseigner en amont pour s’organiser en conséquence.
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