Israel Galvan fait vivre et évoluer le flamenco. Sa danse est énergique, drôle, inventive et son style renouvelé. En dehors de son impressionnant jeu de pieds, ses mains sont étonnamment belles et expressives. Il se sert de ses vêtements et de tous les éléments du décor pour rythmer sa danse : un claquement de doigts ou de langue, un effleurement sur son manteau de cuir, un coup de pied dans une pile de chaises...
Il est accompagné, en toute complicité, par la compositrice et interprète Sylvie Courvoisier qui en écho, se sert également de toutes les capacités de son piano. J'ai découvert à cette occasion le travail de cette femme qui m'a beaucoup plu.
Par contre, je confirme que je ne suis absolument pas sensible au chant flamenco, même lorsqu'il est interprété par la grande Inès Bacan. Les "Aïe, aïe, aïe..." répétitifs d'une voix de chat qu'on égorge ne me touchent pas du tout. Et puis il y avait cet homme, Bobote, dont le seul travail me semblait être celui de ponctuer de ses interjections la soirée. Dans le programme il est annoncé sous l'intitulé Compas. Alors en bonne internaute, je me suis précipitée sur Wikipédia pour découvrir la définition de ce mot et j'en ai déduit que c'était une sorte de chef d'orchestre.
Un petit mot sur le théâtre de l'Athénée en lui-même que je découvrais. C'est un petit théâtre tout en dorures, miroirs, lustres et velours rouge. Il est exigu, les circulations sont compliquées et en bon théâtre à l'italienne, la plupart des places ne permettent de voir qu'un morceau de la scène. Et les ouvreurs, trop timides, avaient du mal à organiser le flux des spectateurs ou répondre aux mécontents qui ne voyaient rien.
Pour aller plus loin et en savoir plus,
sur Israel Galvan
sur le théâtre de l'Athénée
sur le festival Paris Quartier d'Eté
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