Derrière la Cathédrale, existe tout un dédale de petites rues appelé de Barri Gòtic. Rues typiquement étroites avec le linge séchant aux fenêtres, petites places ombragées, enchainement de commerces variés : boutiques d’accessoires, vendeurs de cierges, studios de tatouage, anciennes merceries, boutiques de souvenirs… Il faut avoir un bon sens de l’orientation pour se promener dans ces rues, car aucun plan (fourni gratuitement par l’office du tourisme) ne répertorie toutes ces petites rues, donc il est très difficile de trouver un lieu particulier quand on le cherche.
Suivre la route du modernisme
Ville d’Antoni Gaudi, Barcelone est connue pour son architecture art nouveau, appelée moderniste en Espagne. Pour les afficionados, l’office du tourisme propose un guide au tarif de 12 euros, véritable bible du modernisme à Barcelone. L’achat de ce guide permet également d’avoir des réductions (de quelques euros à peine) à l’entrée de certains sites. L’office du tourisme propose également une carte gratuite, appelée la ruta del modernisme qui répertorie tous les sites art nouveau et propose même un parcours pédestre en ville.
Petite astuce, à l’office du tourisme, il existe un comptoir spécial dédié à la ruta del modernisme, il n’est pas nécessaire de faire la queue générale.
La promenade commence par les vestiges de l’exposition universelle de 1888 au parc de la Ciutadella, puis se poursuit le long de la Rambla où le mercat de la Boqueria en est un exemple. On retrouve quelques façades dans le Barri Gòtic, puis il faut quadriller le quartier qui s’étend entre Passeig de Gracia et Diagonal où se trouvent les maisons les plus connues comme la Casa Batllò ou la Casa Milà. La promenade nous mène ensuite jusqu’à la Sagrada Famìlia, coiffée de toutes ses grues et l’Hopital de la Santa Creu i Sant Pau, également en travaux. Là il faut trouver l’arrêt du 92 – suivre les petits groupes de touristes – qui monte jusqu’au Parc Guëll. Par ce dimanche de beau temps, le parc était bondé de touristes qui escaladaient, photographiaient, caressaient le moindre centimètre carré du double escalier, des fontaines fantasmagoriques, de la forêt de colonnes doriques, de la balustrade-banquette ou des galeries préhistoriques. Par ce temps clair, le parc offre également une magnifique vue panoramique sur la ville.
Il est également possible d’arriver au parc par le métro, arrêt Valcarca, mais il faut alors avoir de très bons mollets pour effectuer l’ascension jusqu’au parc. Bien que la fin de la montée soit équipée d’escaliers mécaniques, il s’agit tout de même d’une très longue rue à très forte inclinaison.
D’autres exemples d’architecture moderniste sont disséminés partout dans la ville et répertoriés sur la carte. J’ai eu un coup de cœur pour le pavellons Güell (av. de Pedralbes 7) avec sa grille d’entrée en forme de dragon.
Plusieurs bâtiments de la route du modernisme se visitent. Cependant, le tarif d’entrée de chacune des maisons est très élevé (entre 10 et 18 euros). Donc à moins d’avoir un grand budget, il faut faire des choix. Nous avons choisi le Palau Guëll et la Pedrera.
Le Palau GuëllNou de la Rambla 3-5, Barcelone, Espagne
Le Palau Guëll (1888) est l’un des meilleurs exemples du faste et de l’inspiration hallucinée de Gaudì avec la Casa Battlò que je n’ai pas visitée (entrée 18 euros, et deux heures de queue). Le portail d’entrée est un magnifique travail de ferronnerie tout en dentelle. La plupart des salles possèdent des plafonds à caissons plus travaillés les uns que les autres. Les vitres sont décorées de motifs dessinés à l’acide. Les portes sont en bois sculpté avec des judas originaux en fer forgé. Les petits salons recèlent des jalousies sous le plafond qui permettaient d’espionner ce qui se passait. Même la voute des écuries est soutenue par des colonnes évasées en briques apparentes totalement novatrices à la fin du XIXème siècle. Le clou de la visite est le toit, équipé de 18 cheminées en forme de champignon en briques apparentes ou recouvertes de mosaïques de céramique.
Tarif : 10 euros. Audioguide multilingue inclus. Il faut d’abord acheter son billet en caisse, petite vitrine juste avant le palais en venant de la Rambla, avant de faire la queue a proprement dit pour la visite.
Casa Milà ou Pedrera
Passeig de Gràcia 92, Barcelone, Espagne
La Casa Milà (1906-1912) était la maison de Gaudì. Elle est reconnaissable avec sa façade tout en ondulations. On y visite le toit, les combles et un étage. Le toit-terrasse est une promenade ondulée, ponctuée de cheminées - têtes d’étranges guerriers - et des tours d’aération ou des cages d’escaliers aux formes abstraites audacieuses, recouvertes de fragments de céramique.
Les combles accueillent une exposition audiovisuelle et didactique de l’œuvre de Gaudì. Le lieu est formé d’arches en briques apparentes. On y retrouve des maquettes, plans et vidéos des principales constructions de Gaudì. Si vous ne pouvez pas tous les visiter en vrai, cela vous donne un bon aperçu ! La dernière section de cette exposition est consacrée aux sources d’inspirations de l’artiste. Ses formes abstraites et étonnantes sont pour la plupart inspirées de la nature : os, colonnes vertébrales, fossiles, plantes, coquillages…
A l’étage inférieur, ont été reproduits des appartements meublés et décorés comme ils auraient pu l’être au début de XXème siècle. J’ai été particulièrement frappée par la modernité des salles de bain.
Tarif : 15 euros. Audioguide multilingue 4 euros. Par un dimanche de beau temps, nous avons fait plus d’1h30 de queue. Il faut donc s’armer de patience.
Gripper au Castell de Montjuïc
Pour rejoindre le Castell de Montjuïc il y a bien le fameux téléphérique de Barceloneta qui traverse le port de Barcelone avant de rejoindre la colline. Tarif : 7,50 euros le trajet, 9 euros l’aller-retour.
Nous avons choisi une option plus économique : le funiculaire. Celui-ci se prend à la station de métro Paral-lel et coûte le prix d’un ticket de métro. La montée se fait dans les tunnels et dure à peine quelques minutes. A la sortie, il est possible de prendre un téléphérique exorbitant (6,80 euros le trajet pour à peine quelques minutes de montée) ou de monter à pied (15-20 minutes de marche environ). L’astuce étant de repérer les escaliers afin d’éviter les longs zigzags effectués par la route. Le Castell en lui-même ne présente que peu d’intérêt, il s’agit d’une simple fortification, mais par beau temps – ce qui n’était pas notre cas – il offre une très belle vue à 360° sur la ville et la Méditerranée.
Nous avons ensuite choisi de redescendre à pied en passant devant la fondation Miró où nous ne nous sommes pas arrêtées à la vue des kilomètres de queue. Puis nous avons traversé plusieurs charmants parcs agrémentés de fontaines et cascades. Pour terminer au Musée National d’Art de Catalogne, imposant bâtiment qui abrite plus de 1000 ans d’art en Catalogne. L’accès aux collections est payant (10 euros), mais il est possible de rentrer dans le bâtiment gratuitement. La cafeteria du musée est étonnamment peu chère (1,70 euro le thé) et le hall du musée abrite une quinzaine de larges canapés en cuirs qui invitent au repos – si vous arrivez à en trouver un de libre.
L’esplanade devant MNAC offre un beau point de vue sur la plaça d’Espanya, ses bâtiments vestiges de l’exposition universelle et ses fontaines. Tous les soirs (entre 19h et 21h au mois de mai), les fontaines offrent un spectacle gratuit et féérique en animant plus de 50 combinaisons de jets au rythme d’une bande son. Je n’avais jamais vu une telle diversité de combinaisons de jets, mais la bande sont était plutôt cucul – les grands classiques des dessins animés Disney - et il ne semblait y avoir aucun lien entre le rythme des jets et la musique.
Nous avons choisi une option plus économique : le funiculaire. Celui-ci se prend à la station de métro Paral-lel et coûte le prix d’un ticket de métro. La montée se fait dans les tunnels et dure à peine quelques minutes. A la sortie, il est possible de prendre un téléphérique exorbitant (6,80 euros le trajet pour à peine quelques minutes de montée) ou de monter à pied (15-20 minutes de marche environ). L’astuce étant de repérer les escaliers afin d’éviter les longs zigzags effectués par la route. Le Castell en lui-même ne présente que peu d’intérêt, il s’agit d’une simple fortification, mais par beau temps – ce qui n’était pas notre cas – il offre une très belle vue à 360° sur la ville et la Méditerranée.
Nous avons ensuite choisi de redescendre à pied en passant devant la fondation Miró où nous ne nous sommes pas arrêtées à la vue des kilomètres de queue. Puis nous avons traversé plusieurs charmants parcs agrémentés de fontaines et cascades. Pour terminer au Musée National d’Art de Catalogne, imposant bâtiment qui abrite plus de 1000 ans d’art en Catalogne. L’accès aux collections est payant (10 euros), mais il est possible de rentrer dans le bâtiment gratuitement. La cafeteria du musée est étonnamment peu chère (1,70 euro le thé) et le hall du musée abrite une quinzaine de larges canapés en cuirs qui invitent au repos – si vous arrivez à en trouver un de libre.
L’esplanade devant MNAC offre un beau point de vue sur la plaça d’Espanya, ses bâtiments vestiges de l’exposition universelle et ses fontaines. Tous les soirs (entre 19h et 21h au mois de mai), les fontaines offrent un spectacle gratuit et féérique en animant plus de 50 combinaisons de jets au rythme d’une bande son. Je n’avais jamais vu une telle diversité de combinaisons de jets, mais la bande sont était plutôt cucul – les grands classiques des dessins animés Disney - et il ne semblait y avoir aucun lien entre le rythme des jets et la musique.
Faire du shopping
Les alentours de la plaça de Catalunya, ressemblent au quartier Haussman à Paris. El Corte Ingles remplace les galeries Lafayette ou le Printemps, mais toutes les autres enseignes que nous connaissons sont présentes : FNAC, Pimkie, Zara, Mango… avec des tarifs légèrement inférieurs à ceux pratiqués en France. On trouve à tous les coins de rue des boutiques Desigual. Ce qui m’a particulièrement marqué c’est la présence d’une grande section accessoires dans toutes les boutiques de vêtements, ce qui n’existe pas, ou pas de façon aussi développée en France. Par ailleurs, en centre-ville quasiment une boutique sur deux est une boutique d’accessoires.
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