Cinq musiciens sur scène, dont un occidental, dont le seul rôle était de pincer les cinq cordes de sa tempura, dans le même ordre, ad infinitum, sans respecter un rythme précis, et en s'interrompant de temps à autre pour faire un signe en régie, déplacer son micro, ou regarder sa montre... Il semblait plutôt régner un esprit de compétition que de cohésion entre les joueurs d'instruments à cordes (luth sarod et viole sarangi) et les joueurs de tabla. En effet, les percussionnistes désapprouvaient par des mouvements de tête, et en prenant le public à parti, les choix mélodiques des joueurs d'instruments à cordes lorsqu'ils ne pouvaient pas se caler dessus. Quand l'ensemble des musiciens est enfin arrivé à l'harmonie, les percussionnistes ont révélé leur virtuosité.
dimanche 20 mai 2012
Vidha Lal, danse Kathak à la MCM
Ce deuxième rendez-vous Indien avec le festival de l'Imaginaire fut une belle découverte. En première partie, un récital de musique hindoustanie. Je ne suis pas grande amatrice de ce type de performance, j'ai besoin d'un soutien visuel pour être captivée, d'où ma préférence pour la danse et les formes spectaculaires diverses.
Cinq musiciens sur scène, dont un occidental, dont le seul rôle était de pincer les cinq cordes de sa tempura, dans le même ordre, ad infinitum, sans respecter un rythme précis, et en s'interrompant de temps à autre pour faire un signe en régie, déplacer son micro, ou regarder sa montre... Il semblait plutôt régner un esprit de compétition que de cohésion entre les joueurs d'instruments à cordes (luth sarod et viole sarangi) et les joueurs de tabla. En effet, les percussionnistes désapprouvaient par des mouvements de tête, et en prenant le public à parti, les choix mélodiques des joueurs d'instruments à cordes lorsqu'ils ne pouvaient pas se caler dessus. Quand l'ensemble des musiciens est enfin arrivé à l'harmonie, les percussionnistes ont révélé leur virtuosité.
Après une heure de récital, et 15 minutes d'entracte, la danseuse Vidah Lal fait enfin son entrée sur scène. La sublime jeune femme de 29 ans est parée de bijoux (parures de cheveux, boucles d'oreilles, colliers, bracelets, bagues). Le bout de ses doigts, le contour de ses pieds et ses orteils sont peints en rouge. Elle porte une robe sur un pantalon serré aux chevilles par des gunguru (bracelets de grelots) et un voile serré tenu à la ceinture. Précision du regard, poses sculpturales, virtuosité des mouvements, grâce des jeux de mains, sourire ravageur, comédienne accomplie, Vidha Lal a littéralement subjugué l'audience. Elle nous a fait découvrir son art à travers une série de tableaux qu'elle commentait elle-même en anglais. Elle explique que le danseur Kathak est un conteur, mais comme nous n'avons pas les codes pour comprendre sa danse, elle nous conte au micro ce qu'elle danse ensuite. A chacune de ses interventions, elle donnait une phrase aux musiciens et leur impulsait le tempo, tel un chef d'orchestre, pour qu'ils l'accompagnent sans hic, dans ses improvisations. Afin de nous faire découvrir toute la variété du répertoire Kathak elle fait se suivre un hommage à Shiva en ouverture, des enchainements techniques (tours sur elle-même, imitation d'un parcours de train avec ses gunguru), des pièces d'expressionnisme lyrique (amante délaissée, jeune première timide ou citadine énergique) et en conclusion propose une joute entre le gunguru, les tambours et le public (où nous avons montré notre minable sens du rythme).
Cinq musiciens sur scène, dont un occidental, dont le seul rôle était de pincer les cinq cordes de sa tempura, dans le même ordre, ad infinitum, sans respecter un rythme précis, et en s'interrompant de temps à autre pour faire un signe en régie, déplacer son micro, ou regarder sa montre... Il semblait plutôt régner un esprit de compétition que de cohésion entre les joueurs d'instruments à cordes (luth sarod et viole sarangi) et les joueurs de tabla. En effet, les percussionnistes désapprouvaient par des mouvements de tête, et en prenant le public à parti, les choix mélodiques des joueurs d'instruments à cordes lorsqu'ils ne pouvaient pas se caler dessus. Quand l'ensemble des musiciens est enfin arrivé à l'harmonie, les percussionnistes ont révélé leur virtuosité.
jeudi 17 mai 2012
Barcelone : que faire ? que voir ?
Se perdre dans le Barri Gòtic
Derrière la Cathédrale, existe tout un dédale de petites rues appelé de Barri Gòtic. Rues typiquement étroites avec le linge séchant aux fenêtres, petites places ombragées, enchainement de commerces variés : boutiques d’accessoires, vendeurs de cierges, studios de tatouage, anciennes merceries, boutiques de souvenirs… Il faut avoir un bon sens de l’orientation pour se promener dans ces rues, car aucun plan (fourni gratuitement par l’office du tourisme) ne répertorie toutes ces petites rues, donc il est très difficile de trouver un lieu particulier quand on le cherche.
Suivre la route du modernisme
Ville d’Antoni Gaudi, Barcelone est connue pour son architecture art nouveau, appelée moderniste en Espagne. Pour les afficionados, l’office du tourisme propose un guide au tarif de 12 euros, véritable bible du modernisme à Barcelone. L’achat de ce guide permet également d’avoir des réductions (de quelques euros à peine) à l’entrée de certains sites. L’office du tourisme propose également une carte gratuite, appelée la ruta del modernisme qui répertorie tous les sites art nouveau et propose même un parcours pédestre en ville.
Petite astuce, à l’office du tourisme, il existe un comptoir spécial dédié à la ruta del modernisme, il n’est pas nécessaire de faire la queue générale.
La promenade commence par les vestiges de l’exposition universelle de 1888 au parc de la Ciutadella, puis se poursuit le long de la Rambla où le mercat de la Boqueria en est un exemple. On retrouve quelques façades dans le Barri Gòtic, puis il faut quadriller le quartier qui s’étend entre Passeig de Gracia et Diagonal où se trouvent les maisons les plus connues comme la Casa Batllò ou la Casa Milà. La promenade nous mène ensuite jusqu’à la Sagrada Famìlia, coiffée de toutes ses grues et l’Hopital de la Santa Creu i Sant Pau, également en travaux. Là il faut trouver l’arrêt du 92 – suivre les petits groupes de touristes – qui monte jusqu’au Parc Guëll. Par ce dimanche de beau temps, le parc était bondé de touristes qui escaladaient, photographiaient, caressaient le moindre centimètre carré du double escalier, des fontaines fantasmagoriques, de la forêt de colonnes doriques, de la balustrade-banquette ou des galeries préhistoriques. Par ce temps clair, le parc offre également une magnifique vue panoramique sur la ville.
Il est également possible d’arriver au parc par le métro, arrêt Valcarca, mais il faut alors avoir de très bons mollets pour effectuer l’ascension jusqu’au parc. Bien que la fin de la montée soit équipée d’escaliers mécaniques, il s’agit tout de même d’une très longue rue à très forte inclinaison.
Nou de la Rambla 3-5, Barcelone, Espagne
Le Palau Guëll (1888) est l’un des meilleurs exemples du faste et de l’inspiration hallucinée de Gaudì avec la Casa Battlò que je n’ai pas visitée (entrée 18 euros, et deux heures de queue). Le portail d’entrée est un magnifique travail de ferronnerie tout en dentelle. La plupart des salles possèdent des plafonds à caissons plus travaillés les uns que les autres. Les vitres sont décorées de motifs dessinés à l’acide. Les portes sont en bois sculpté avec des judas originaux en fer forgé. Les petits salons recèlent des jalousies sous le plafond qui permettaient d’espionner ce qui se passait. Même la voute des écuries est soutenue par des colonnes évasées en briques apparentes totalement novatrices à la fin du XIXème siècle. Le clou de la visite est le toit, équipé de 18 cheminées en forme de champignon en briques apparentes ou recouvertes de mosaïques de céramique.
Tarif : 10 euros. Audioguide multilingue inclus. Il faut d’abord acheter son billet en caisse, petite vitrine juste avant le palais en venant de la Rambla, avant de faire la queue a proprement dit pour la visite.
Casa Milà ou Pedrera
Passeig de Gràcia 92, Barcelone, Espagne
La Casa Milà (1906-1912) était la maison de Gaudì. Elle est reconnaissable avec sa façade tout en ondulations. On y visite le toit, les combles et un étage. Le toit-terrasse est une promenade ondulée, ponctuée de cheminées - têtes d’étranges guerriers - et des tours d’aération ou des cages d’escaliers aux formes abstraites audacieuses, recouvertes de fragments de céramique.
Les combles accueillent une exposition audiovisuelle et didactique de l’œuvre de Gaudì. Le lieu est formé d’arches en briques apparentes. On y retrouve des maquettes, plans et vidéos des principales constructions de Gaudì. Si vous ne pouvez pas tous les visiter en vrai, cela vous donne un bon aperçu ! La dernière section de cette exposition est consacrée aux sources d’inspirations de l’artiste. Ses formes abstraites et étonnantes sont pour la plupart inspirées de la nature : os, colonnes vertébrales, fossiles, plantes, coquillages…
A l’étage inférieur, ont été reproduits des appartements meublés et décorés comme ils auraient pu l’être au début de XXème siècle. J’ai été particulièrement frappée par la modernité des salles de bain.
Tarif : 15 euros. Audioguide multilingue 4 euros. Par un dimanche de beau temps, nous avons fait plus d’1h30 de queue. Il faut donc s’armer de patience.
Gripper au Castell de Montjuïc
Faire du shopping
Derrière la Cathédrale, existe tout un dédale de petites rues appelé de Barri Gòtic. Rues typiquement étroites avec le linge séchant aux fenêtres, petites places ombragées, enchainement de commerces variés : boutiques d’accessoires, vendeurs de cierges, studios de tatouage, anciennes merceries, boutiques de souvenirs… Il faut avoir un bon sens de l’orientation pour se promener dans ces rues, car aucun plan (fourni gratuitement par l’office du tourisme) ne répertorie toutes ces petites rues, donc il est très difficile de trouver un lieu particulier quand on le cherche.
Suivre la route du modernisme
Ville d’Antoni Gaudi, Barcelone est connue pour son architecture art nouveau, appelée moderniste en Espagne. Pour les afficionados, l’office du tourisme propose un guide au tarif de 12 euros, véritable bible du modernisme à Barcelone. L’achat de ce guide permet également d’avoir des réductions (de quelques euros à peine) à l’entrée de certains sites. L’office du tourisme propose également une carte gratuite, appelée la ruta del modernisme qui répertorie tous les sites art nouveau et propose même un parcours pédestre en ville.
Petite astuce, à l’office du tourisme, il existe un comptoir spécial dédié à la ruta del modernisme, il n’est pas nécessaire de faire la queue générale.
La promenade commence par les vestiges de l’exposition universelle de 1888 au parc de la Ciutadella, puis se poursuit le long de la Rambla où le mercat de la Boqueria en est un exemple. On retrouve quelques façades dans le Barri Gòtic, puis il faut quadriller le quartier qui s’étend entre Passeig de Gracia et Diagonal où se trouvent les maisons les plus connues comme la Casa Batllò ou la Casa Milà. La promenade nous mène ensuite jusqu’à la Sagrada Famìlia, coiffée de toutes ses grues et l’Hopital de la Santa Creu i Sant Pau, également en travaux. Là il faut trouver l’arrêt du 92 – suivre les petits groupes de touristes – qui monte jusqu’au Parc Guëll. Par ce dimanche de beau temps, le parc était bondé de touristes qui escaladaient, photographiaient, caressaient le moindre centimètre carré du double escalier, des fontaines fantasmagoriques, de la forêt de colonnes doriques, de la balustrade-banquette ou des galeries préhistoriques. Par ce temps clair, le parc offre également une magnifique vue panoramique sur la ville.
Il est également possible d’arriver au parc par le métro, arrêt Valcarca, mais il faut alors avoir de très bons mollets pour effectuer l’ascension jusqu’au parc. Bien que la fin de la montée soit équipée d’escaliers mécaniques, il s’agit tout de même d’une très longue rue à très forte inclinaison.
D’autres exemples d’architecture moderniste sont disséminés partout dans la ville et répertoriés sur la carte. J’ai eu un coup de cœur pour le pavellons Güell (av. de Pedralbes 7) avec sa grille d’entrée en forme de dragon.
Plusieurs bâtiments de la route du modernisme se visitent. Cependant, le tarif d’entrée de chacune des maisons est très élevé (entre 10 et 18 euros). Donc à moins d’avoir un grand budget, il faut faire des choix. Nous avons choisi le Palau Guëll et la Pedrera.
Le Palau GuëllNou de la Rambla 3-5, Barcelone, Espagne
Le Palau Guëll (1888) est l’un des meilleurs exemples du faste et de l’inspiration hallucinée de Gaudì avec la Casa Battlò que je n’ai pas visitée (entrée 18 euros, et deux heures de queue). Le portail d’entrée est un magnifique travail de ferronnerie tout en dentelle. La plupart des salles possèdent des plafonds à caissons plus travaillés les uns que les autres. Les vitres sont décorées de motifs dessinés à l’acide. Les portes sont en bois sculpté avec des judas originaux en fer forgé. Les petits salons recèlent des jalousies sous le plafond qui permettaient d’espionner ce qui se passait. Même la voute des écuries est soutenue par des colonnes évasées en briques apparentes totalement novatrices à la fin du XIXème siècle. Le clou de la visite est le toit, équipé de 18 cheminées en forme de champignon en briques apparentes ou recouvertes de mosaïques de céramique.
Tarif : 10 euros. Audioguide multilingue inclus. Il faut d’abord acheter son billet en caisse, petite vitrine juste avant le palais en venant de la Rambla, avant de faire la queue a proprement dit pour la visite.
Casa Milà ou Pedrera
Passeig de Gràcia 92, Barcelone, Espagne
La Casa Milà (1906-1912) était la maison de Gaudì. Elle est reconnaissable avec sa façade tout en ondulations. On y visite le toit, les combles et un étage. Le toit-terrasse est une promenade ondulée, ponctuée de cheminées - têtes d’étranges guerriers - et des tours d’aération ou des cages d’escaliers aux formes abstraites audacieuses, recouvertes de fragments de céramique.
Les combles accueillent une exposition audiovisuelle et didactique de l’œuvre de Gaudì. Le lieu est formé d’arches en briques apparentes. On y retrouve des maquettes, plans et vidéos des principales constructions de Gaudì. Si vous ne pouvez pas tous les visiter en vrai, cela vous donne un bon aperçu ! La dernière section de cette exposition est consacrée aux sources d’inspirations de l’artiste. Ses formes abstraites et étonnantes sont pour la plupart inspirées de la nature : os, colonnes vertébrales, fossiles, plantes, coquillages…
A l’étage inférieur, ont été reproduits des appartements meublés et décorés comme ils auraient pu l’être au début de XXème siècle. J’ai été particulièrement frappée par la modernité des salles de bain.
Tarif : 15 euros. Audioguide multilingue 4 euros. Par un dimanche de beau temps, nous avons fait plus d’1h30 de queue. Il faut donc s’armer de patience.
Gripper au Castell de Montjuïc
Pour rejoindre le Castell de Montjuïc il y a bien le fameux téléphérique de Barceloneta qui traverse le port de Barcelone avant de rejoindre la colline. Tarif : 7,50 euros le trajet, 9 euros l’aller-retour.
Nous avons choisi une option plus économique : le funiculaire. Celui-ci se prend à la station de métro Paral-lel et coûte le prix d’un ticket de métro. La montée se fait dans les tunnels et dure à peine quelques minutes. A la sortie, il est possible de prendre un téléphérique exorbitant (6,80 euros le trajet pour à peine quelques minutes de montée) ou de monter à pied (15-20 minutes de marche environ). L’astuce étant de repérer les escaliers afin d’éviter les longs zigzags effectués par la route. Le Castell en lui-même ne présente que peu d’intérêt, il s’agit d’une simple fortification, mais par beau temps – ce qui n’était pas notre cas – il offre une très belle vue à 360° sur la ville et la Méditerranée.
Nous avons ensuite choisi de redescendre à pied en passant devant la fondation Miró où nous ne nous sommes pas arrêtées à la vue des kilomètres de queue. Puis nous avons traversé plusieurs charmants parcs agrémentés de fontaines et cascades. Pour terminer au Musée National d’Art de Catalogne, imposant bâtiment qui abrite plus de 1000 ans d’art en Catalogne. L’accès aux collections est payant (10 euros), mais il est possible de rentrer dans le bâtiment gratuitement. La cafeteria du musée est étonnamment peu chère (1,70 euro le thé) et le hall du musée abrite une quinzaine de larges canapés en cuirs qui invitent au repos – si vous arrivez à en trouver un de libre.
L’esplanade devant MNAC offre un beau point de vue sur la plaça d’Espanya, ses bâtiments vestiges de l’exposition universelle et ses fontaines. Tous les soirs (entre 19h et 21h au mois de mai), les fontaines offrent un spectacle gratuit et féérique en animant plus de 50 combinaisons de jets au rythme d’une bande son. Je n’avais jamais vu une telle diversité de combinaisons de jets, mais la bande sont était plutôt cucul – les grands classiques des dessins animés Disney - et il ne semblait y avoir aucun lien entre le rythme des jets et la musique.
Nous avons choisi une option plus économique : le funiculaire. Celui-ci se prend à la station de métro Paral-lel et coûte le prix d’un ticket de métro. La montée se fait dans les tunnels et dure à peine quelques minutes. A la sortie, il est possible de prendre un téléphérique exorbitant (6,80 euros le trajet pour à peine quelques minutes de montée) ou de monter à pied (15-20 minutes de marche environ). L’astuce étant de repérer les escaliers afin d’éviter les longs zigzags effectués par la route. Le Castell en lui-même ne présente que peu d’intérêt, il s’agit d’une simple fortification, mais par beau temps – ce qui n’était pas notre cas – il offre une très belle vue à 360° sur la ville et la Méditerranée.
Nous avons ensuite choisi de redescendre à pied en passant devant la fondation Miró où nous ne nous sommes pas arrêtées à la vue des kilomètres de queue. Puis nous avons traversé plusieurs charmants parcs agrémentés de fontaines et cascades. Pour terminer au Musée National d’Art de Catalogne, imposant bâtiment qui abrite plus de 1000 ans d’art en Catalogne. L’accès aux collections est payant (10 euros), mais il est possible de rentrer dans le bâtiment gratuitement. La cafeteria du musée est étonnamment peu chère (1,70 euro le thé) et le hall du musée abrite une quinzaine de larges canapés en cuirs qui invitent au repos – si vous arrivez à en trouver un de libre.
L’esplanade devant MNAC offre un beau point de vue sur la plaça d’Espanya, ses bâtiments vestiges de l’exposition universelle et ses fontaines. Tous les soirs (entre 19h et 21h au mois de mai), les fontaines offrent un spectacle gratuit et féérique en animant plus de 50 combinaisons de jets au rythme d’une bande son. Je n’avais jamais vu une telle diversité de combinaisons de jets, mais la bande sont était plutôt cucul – les grands classiques des dessins animés Disney - et il ne semblait y avoir aucun lien entre le rythme des jets et la musique.
Faire du shopping
Les alentours de la plaça de Catalunya, ressemblent au quartier Haussman à Paris. El Corte Ingles remplace les galeries Lafayette ou le Printemps, mais toutes les autres enseignes que nous connaissons sont présentes : FNAC, Pimkie, Zara, Mango… avec des tarifs légèrement inférieurs à ceux pratiqués en France. On trouve à tous les coins de rue des boutiques Desigual. Ce qui m’a particulièrement marqué c’est la présence d’une grande section accessoires dans toutes les boutiques de vêtements, ce qui n’existe pas, ou pas de façon aussi développée en France. Par ailleurs, en centre-ville quasiment une boutique sur deux est une boutique d’accessoires.
mercredi 16 mai 2012
Barcelone : se restaurer
Bien entendu Espagne rime avec tapas, mais pas seulement. A noter les menus sont souvent proposés en 4 ou 5 langues dans les restaurants : catalan, castillan, anglais, français et italien.
A Barcelone, le pa amb tomaquet remplace notre plain blanc et accompagne tous les repas. Attention, celui-ci est souvent apporté à table par les serveurs sans que vous ne demandiez rien, puis il vous est facturé. A noter également, les restaurants ne servent pas d’eau du robinet et facturent souvent assez cher les petites bouteilles d’eau.
Recette du Pa amb tomaquet
Coupez de grosses tranches de pain que vous faites griller. Frottez une gousse d’ail contre le pain encore chaud. Coupez une petite tomate en deux. Frottez la moitié de tomate contre le pain jusqu’à ce que celui-ci soit bien imbibé. Assaisonnez avec un peu de sel et un filet d’huile d’olive. Régalez-vous !
El Taller de Tapas
Plaça Sant Josep Oriol 9, Barcelone, Espagne
Où manger un samedi soir, vers 21h30, par une violente pluie d’orage alors que tout le monde se précipite dans les restaurants pour se protéger ? El Taller de Tapas est au cœur du Barri Gotic, sur une petite place. L’intérieur était bondé, plus d’une demi-heure d’attente pour réussir à avoir une table, par contre, il restait des places sous les parasols – devenus parapluies – en terrasse. Nous tentons notre chance.
Le menu égraine des dizaines de plats qui semblent plus appétissants les uns que les autres. Pour 3 nous avons choisi 6 tapas, accompagnés de l’incontournable Pa amb tomaquet. Gambas sauce tartare, croquettes de jambon, artichauts frits, patatas bravas, œufs brouillés au chorizo et brochette de poulet mariné. Un vrai régal ! Les gambas semblaient tout juste sorties de la mer, le poulet était tendre et parfumé, et les artichauts… coupés aussi épais que du papier de cigarette (ou presque) et juste saisis dans l’huile, un régal ! Tout était frais, parfaitement assaisonné, un parfait mélange des saveurs. Au dessert, j’ai goûté la crème catalane, sorte de crème brûlée, beaucoup plus légère. Encore une belle surprise.
Les prix sont très raisonnables car à trois, l’addition s’élevait à 45 euros avec les boissons et nous étions parfaitement repues en sortant de table.
Con Maño
Carrer de Baluard, la Barceloneta, Barcelone, Espagne
Ville en bord de mer, il est difficile de ne pas se laisser tenter par un restaurant de poisson. Les amis chez qui nous logions nous ont amené en plein Barceloneta dans un petit restaurant qui ne paye pas de mine. Lumière au néon, tables en formica, décoration absente et murs quasi décrépis. On passerait facilement devant sans y jeter un second regard. Pourtant à 22h quand nous y sommes arrivés, il y avait une dizaine de personnes qui patientaient pour avoir une table. Après une demi-heure d’attente, nous avons pu obtenir une table dans la salle du fond. Les serveurs sont aimables et prennent le temps de conseiller les clients bien que leur rythme de travail soit très soutenu. J’ai choisi du calamar à la plancha et nous avons partagé un plat de légumes frits (tomates, aubergines, artichauts, piments doux et frites). J’ai également pu gouter du calamar frit, des sardines et des petits merlans frits. Dans tous les cas le poisson était très frais, la friture légère et les quantités abondantes. Avec les desserts et les boissons, l’addition s’élevait à 60 euros pour quatre, ce qui reste un excellent rapport qualité-prix.
A noter : le restaurant ne prend pas de réservations et les cuisines ferment à 23h. L’établissement lui ferme à minuit et les clients sont gentiment – mais fermement – invités à vider les lieux à l’heure.
Bilbao-Berria
Plaça Nova 3, Barri Gòtic, Barcelone, Espagne
C’est un restaurant de pintxos sur la place de la Cathédrale. Tout le long du bar, de grands plateaux de portions individuelles de tapas, chauds ou froids, salés ou sucrés, souvent posés sur un morceau de pain et tenus par un pic sont proposés. Une fois installés à une table et les boissons commandées, sur le principe du self-service, chacun se sert des pintxos qui le tentent le plus. Le choix est large et le buffet régulièrement réapprovisionné. Les pics sont regroupés dans un petit contenant sur la table, qui est relevé par la serveuse au moment de l’addition. A 1,65 euro le pintxo, il est possible de manger pour vraiment pas cher car ceux-ci sont assez gros et nourrissent bien. Par gourmandise, à deux nous en avons pris une quinzaine à partager mais on peut facilement se rassasier pour moins de 10 euros.
La Boqueria
Rambla 85-89, Ciutat Vell, Barcelone, Espagne
Le marché de la Boqueria est une grande halle couverte qui longe la Rambla. On y trouve des dizaines d’étals colorés de poissons, charcuteries, fruits… sur la plupart d’entre-eux il est possible de se restaurer. L’idéal pour goûter un échantillon de toutes les spécialités locales. Cependant, victime de son succès, le lieu est plein à craquer à l’heure du déjeuner.
A côté de la cathédrale, le Mercat Santa Caterina est beaucoup plus typique et moins touristique et il est également possible de s’y restaurer. Une bonne alternative au Mercat de la Boqueria.
A Barcelone, le pa amb tomaquet remplace notre plain blanc et accompagne tous les repas. Attention, celui-ci est souvent apporté à table par les serveurs sans que vous ne demandiez rien, puis il vous est facturé. A noter également, les restaurants ne servent pas d’eau du robinet et facturent souvent assez cher les petites bouteilles d’eau.
Recette du Pa amb tomaquet
Coupez de grosses tranches de pain que vous faites griller. Frottez une gousse d’ail contre le pain encore chaud. Coupez une petite tomate en deux. Frottez la moitié de tomate contre le pain jusqu’à ce que celui-ci soit bien imbibé. Assaisonnez avec un peu de sel et un filet d’huile d’olive. Régalez-vous !
El Taller de Tapas
Plaça Sant Josep Oriol 9, Barcelone, Espagne
Où manger un samedi soir, vers 21h30, par une violente pluie d’orage alors que tout le monde se précipite dans les restaurants pour se protéger ? El Taller de Tapas est au cœur du Barri Gotic, sur une petite place. L’intérieur était bondé, plus d’une demi-heure d’attente pour réussir à avoir une table, par contre, il restait des places sous les parasols – devenus parapluies – en terrasse. Nous tentons notre chance.
Le menu égraine des dizaines de plats qui semblent plus appétissants les uns que les autres. Pour 3 nous avons choisi 6 tapas, accompagnés de l’incontournable Pa amb tomaquet. Gambas sauce tartare, croquettes de jambon, artichauts frits, patatas bravas, œufs brouillés au chorizo et brochette de poulet mariné. Un vrai régal ! Les gambas semblaient tout juste sorties de la mer, le poulet était tendre et parfumé, et les artichauts… coupés aussi épais que du papier de cigarette (ou presque) et juste saisis dans l’huile, un régal ! Tout était frais, parfaitement assaisonné, un parfait mélange des saveurs. Au dessert, j’ai goûté la crème catalane, sorte de crème brûlée, beaucoup plus légère. Encore une belle surprise.
Les prix sont très raisonnables car à trois, l’addition s’élevait à 45 euros avec les boissons et nous étions parfaitement repues en sortant de table.
Con Maño
Carrer de Baluard, la Barceloneta, Barcelone, Espagne
Ville en bord de mer, il est difficile de ne pas se laisser tenter par un restaurant de poisson. Les amis chez qui nous logions nous ont amené en plein Barceloneta dans un petit restaurant qui ne paye pas de mine. Lumière au néon, tables en formica, décoration absente et murs quasi décrépis. On passerait facilement devant sans y jeter un second regard. Pourtant à 22h quand nous y sommes arrivés, il y avait une dizaine de personnes qui patientaient pour avoir une table. Après une demi-heure d’attente, nous avons pu obtenir une table dans la salle du fond. Les serveurs sont aimables et prennent le temps de conseiller les clients bien que leur rythme de travail soit très soutenu. J’ai choisi du calamar à la plancha et nous avons partagé un plat de légumes frits (tomates, aubergines, artichauts, piments doux et frites). J’ai également pu gouter du calamar frit, des sardines et des petits merlans frits. Dans tous les cas le poisson était très frais, la friture légère et les quantités abondantes. Avec les desserts et les boissons, l’addition s’élevait à 60 euros pour quatre, ce qui reste un excellent rapport qualité-prix.
A noter : le restaurant ne prend pas de réservations et les cuisines ferment à 23h. L’établissement lui ferme à minuit et les clients sont gentiment – mais fermement – invités à vider les lieux à l’heure.
Bilbao-Berria
Plaça Nova 3, Barri Gòtic, Barcelone, Espagne
C’est un restaurant de pintxos sur la place de la Cathédrale. Tout le long du bar, de grands plateaux de portions individuelles de tapas, chauds ou froids, salés ou sucrés, souvent posés sur un morceau de pain et tenus par un pic sont proposés. Une fois installés à une table et les boissons commandées, sur le principe du self-service, chacun se sert des pintxos qui le tentent le plus. Le choix est large et le buffet régulièrement réapprovisionné. Les pics sont regroupés dans un petit contenant sur la table, qui est relevé par la serveuse au moment de l’addition. A 1,65 euro le pintxo, il est possible de manger pour vraiment pas cher car ceux-ci sont assez gros et nourrissent bien. Par gourmandise, à deux nous en avons pris une quinzaine à partager mais on peut facilement se rassasier pour moins de 10 euros.
La Boqueria
Rambla 85-89, Ciutat Vell, Barcelone, Espagne
Le marché de la Boqueria est une grande halle couverte qui longe la Rambla. On y trouve des dizaines d’étals colorés de poissons, charcuteries, fruits… sur la plupart d’entre-eux il est possible de se restaurer. L’idéal pour goûter un échantillon de toutes les spécialités locales. Cependant, victime de son succès, le lieu est plein à craquer à l’heure du déjeuner.
A côté de la cathédrale, le Mercat Santa Caterina est beaucoup plus typique et moins touristique et il est également possible de s’y restaurer. Une bonne alternative au Mercat de la Boqueria.
dimanche 13 mai 2012
Barcelone : transports
Il est très simple de se déplacer dans Barcelone. Les transports sont modernes, propres et efficaces et nous n’avons connu aucune période d’affluence, ce qui change beaucoup des transports en commun parisiens. La solution la plus économique, pour des courts séjours, c’est le T10. Il s’agit d’une carte valable pour 10 trajets, utilisable à plusieurs dans les bus, le métro et le Ferrocarril (équivalent de notre RER). Ce titre de transport coûte 9,25 euros. A noter, « un trajet » peut comprendre deux correspondances si le dernier poinçonnage intervient dans la limite d’1h15 après le premier.
Quand je suis dans une ville étrangère, je me déplace rarement en bus car les arrêts sont souvent difficiles à repérer, et puis il ne faut pas rater où descendre, les fréquences sont aléatoires, etc… Néanmoins nous avons testé le bus à deux reprises. Ceux-ci sont très modernes avec des écrans qui indiquent le nom des arrêts ce qui facilite énormément leur usage.
Pour rejoindre le centre-ville de l’aéroport de Barcelone, nous avons testé l’Aerobus. Ces grands bus climatisés sont adaptés à l’accueil des voyageurs – grands racks pour les bagages, et avec un départ toutes les 5 min, ils ne sont jamais pleins, ce qui permet de s’asseoir tranquillement pendant le trajet. Ils desservent notamment Plaça d’Espanya . Le terminus est Plaça de Catalunya, l’arrêt est juste devant l’office du tourisme et le temps de trajet est de 30 min s’il n’y a pas d’embouteillages. Ce qui a été notre cas à l’aller comme au retour. Le titre de transport s’achète directement auprès du conducteur. Et le tarif n’est pas excessif : 5,65 euros surtout quand on sait que le tarif de l’Orlybus est de 7 euros pour un trajet souvent moins long. Idéal donc !
A noter lors du trajet- retour, centre-ville - aéroport, il faut faire attention à prendre le bus qui dessert le bon terminal. A vérifier sur votre billet d’avion.
Quand je suis dans une ville étrangère, je me déplace rarement en bus car les arrêts sont souvent difficiles à repérer, et puis il ne faut pas rater où descendre, les fréquences sont aléatoires, etc… Néanmoins nous avons testé le bus à deux reprises. Ceux-ci sont très modernes avec des écrans qui indiquent le nom des arrêts ce qui facilite énormément leur usage.
Pour rejoindre le centre-ville de l’aéroport de Barcelone, nous avons testé l’Aerobus. Ces grands bus climatisés sont adaptés à l’accueil des voyageurs – grands racks pour les bagages, et avec un départ toutes les 5 min, ils ne sont jamais pleins, ce qui permet de s’asseoir tranquillement pendant le trajet. Ils desservent notamment Plaça d’Espanya . Le terminus est Plaça de Catalunya, l’arrêt est juste devant l’office du tourisme et le temps de trajet est de 30 min s’il n’y a pas d’embouteillages. Ce qui a été notre cas à l’aller comme au retour. Le titre de transport s’achète directement auprès du conducteur. Et le tarif n’est pas excessif : 5,65 euros surtout quand on sait que le tarif de l’Orlybus est de 7 euros pour un trajet souvent moins long. Idéal donc !
A noter lors du trajet- retour, centre-ville - aéroport, il faut faire attention à prendre le bus qui dessert le bon terminal. A vérifier sur votre billet d’avion.
mardi 1 mai 2012
Déjeuner au Café de la Paix
La semaine dernière j'ai fêté mes 29 ans à Barcelone, je vais prendre le temps très bientôt de poster mon carnet de voyage et de réalimenter le blog. En attendant, ma mère nous a invitées ma sœur et moi au Café de la Paix pour célébrer avec un peu de retard mon anniversaire et avec un peu d'avance celui de ma sœur.
Le café de la Paix se trouve à coté de l'Opéra de Paris. Nous avons traversé le rassemblement du FN, plutôt disséminé d'ailleurs, pour rejoindre le restaurant. Entre fresques et dorures, le cadre est plutôt beau. Anciennement Hôtel de la Paix, l'établissement fête ses 150 ans cette année. A notre arrivée, la salle était quasiment vide. Elle s'est remplie vers 13h30 / 14h et seulement de touristes étrangers. La serveuse dans notre zone était une bonne vivante sympathique, loin des clichés guindés des grands restaurants.
La carte est plutôt appétissante bien que contrairement à d'autres restaurants où tout semble tellement bon que je n'arrive pas à faire mon choix, je fais ma sélection assez rapidement.
En entrée : Foie gras du Café de la Paix, cromesquis de mousseron, parmesan.
Le foie gras est bon bien que peu relevé, la tranche est généreuse. Il se marie bien avec la figue fraiche dont il est accompagné. La petite croquette de champignons parmesan est délicieuse.
En plat : Saint-Jacques, gnocchi, morilles, artichaut poivrade et jus d'un homard.
Les Saint-Jacques sont belles et fondantes, mais l’assaisonnement manque de raffinement. Les gnocchi sont caoutchouteux, dignes de ceux achetés au supermarché et les artichauts plutôt fades.
Dessert : Le citron, le pamplemousse, l’orange, façon tarte Mirliton.
Très bon dessert, rafraichissant et léger en fin de repas. Étonnamment pas du tout acide.
Aucun amuse-bouche ou mignonnette, qui sont souvent l'occasion de belles découvertes aromatiques, n'agrémentent le menu.
Au final, c'est une belle déception. L'addition est salée pour une qualité de prestation qui n'est pas au niveau que pourrait laisser espérer le cadre et la fourchette de prix. Même si ce n'est pas mauvais, c'est une cuisine somme toute plutôt fade, sans surprise, ni savant mélange de saveurs. Je n'y retournerai pas.
Le café de la Paix se trouve à coté de l'Opéra de Paris. Nous avons traversé le rassemblement du FN, plutôt disséminé d'ailleurs, pour rejoindre le restaurant. Entre fresques et dorures, le cadre est plutôt beau. Anciennement Hôtel de la Paix, l'établissement fête ses 150 ans cette année. A notre arrivée, la salle était quasiment vide. Elle s'est remplie vers 13h30 / 14h et seulement de touristes étrangers. La serveuse dans notre zone était une bonne vivante sympathique, loin des clichés guindés des grands restaurants.
La carte est plutôt appétissante bien que contrairement à d'autres restaurants où tout semble tellement bon que je n'arrive pas à faire mon choix, je fais ma sélection assez rapidement.
En entrée : Foie gras du Café de la Paix, cromesquis de mousseron, parmesan.
Le foie gras est bon bien que peu relevé, la tranche est généreuse. Il se marie bien avec la figue fraiche dont il est accompagné. La petite croquette de champignons parmesan est délicieuse.
En plat : Saint-Jacques, gnocchi, morilles, artichaut poivrade et jus d'un homard.
Les Saint-Jacques sont belles et fondantes, mais l’assaisonnement manque de raffinement. Les gnocchi sont caoutchouteux, dignes de ceux achetés au supermarché et les artichauts plutôt fades.
Dessert : Le citron, le pamplemousse, l’orange, façon tarte Mirliton.
Très bon dessert, rafraichissant et léger en fin de repas. Étonnamment pas du tout acide.
Aucun amuse-bouche ou mignonnette, qui sont souvent l'occasion de belles découvertes aromatiques, n'agrémentent le menu.
Au final, c'est une belle déception. L'addition est salée pour une qualité de prestation qui n'est pas au niveau que pourrait laisser espérer le cadre et la fourchette de prix. Même si ce n'est pas mauvais, c'est une cuisine somme toute plutôt fade, sans surprise, ni savant mélange de saveurs. Je n'y retournerai pas.
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