Chose promise, chose due. Voici un retour en images de l'exposition Julio Le Parc au Palais de Tokyo. Cette deuxième visite à renforcé ma fascination pour son travail sur le reflet et sur la lumière. Les effets sont très beaux, avec l'amie avec laquelle j'avais visité l'exposition la première fois nous rêvions de pouvoir accrocher certaines de ses installations chez nous (si nous en avions eu la place et les moyens, bien entendu !). Toute sa recherche sur le mouvement, les effets d'optiques, les modifications de la perception, la perte des repères que l'on retrouve dans ses œuvres est très intéressante. J'ai hâte de retrouver ses créations lors de l'exposition Dynamo au Grand Palais du 10 avril au 22 juillet 2013.
Julio le Parc
au Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson Paris 16ème
du 27 février au 13 mai 2013, de midi à minuit. Fermé le mardi.
Plein tarif : 10 euros.
www.palaisdetokyo.com
dimanche 31 mars 2013
lundi 18 mars 2013
musée d'histoire de Nantes
Le Château des Ducs de Bretagne accueille le musée d'histoire de Nantes. L'actuel château est l’œuvre de François II, au XVème siècle, qui souhaitait que la résidence ducale soit une forteresse face au pouvoir royal. Sa fille la duchesse Anne de Bretagne, deux fois reine de France grâce à ses unions avec Louis XII et Charles VIII, continuera d'embellir l'édifice. La forteresse deviendra le pied à terre breton des rois de France pendant deux siècles. Il subira ensuite maintes transformations et détériorations (incendie, explosion...) jusqu'au récent chantier de restauration. Après 20 ans de travaux, le château ré-ouvre au public dans les années 2000 et accueille le très actuel musée d'histoire de Nantes.
Avec une scénographie très contemporaine, le musée se veut à la pointe des techniques d'interprétation. Une signalétique soignée permet de se repérer aussi bien au cœur du château qu'au sein du parcours de visite. Des codes couleur délimitent les thématiques abordées. A titre d'exemple, les panneaux bordeaux disséminés dans les salles du musée attirent l'attention du visiteur sur des détails architecturaux liés à l'histoire du château. A l'entrée de chaque salle un grand livre en gros caractères retrace en quelques pages le sujet traité. De nombreux écrans et contenus multimédia ponctuent la visite : ambiances sonores, bornes interactives, reconstitutions en 3D de la ville à diverses époques... Les deux films sur l'histoire d'Anne de Bretagne et du château sont particulièrement réussis : mélange de graphisme contemporain et d'images d'archive, ils retracent de façon pédagogique le passé du lieu.
Un effort est également mené pour l'accueil des personnes à mobilité réduite ou déficientes sensorielles. Cependant, les supports adaptés à ce type de public ne sont pas systématiques et laissent donc penser qu'il sont plus là pour "montrer qu'on fait un effort", plutôt qu'accompagner réellement la visite des malentendants ou malvoyants. Dans des petites salles à l'écart, des aires de jeu en lien avec les collections du musée sont proposée pour le familles.
Les collections elles-mêmes regorgent de pièces étonnantes et d'anecdotes intéressantes. En vrac, j'ai appris que Nantes était connue pour la fabrication de cartes à jouer et qu'après la Révolution les couronnes avaient disparu des représentations des figures ; j'ai découvert que pour mesurer le temps en pleine mer on utilise des sabliers d'une demi-heure, appelés "horloges" - je n'imagine juste pas le gus dont c'est le travail de le retourner toutes les 30 minutes... La séquence sur l'or noir - non pas le pétrole mais la traite des esclaves - est particulièrement bien fournie et documentée. Et le petit film final, œuvre de l'artiste contemporain nantais, Pierrick Sorin est une conclusion pleine d'humour aux siècles d'histoire retracés dans les 32 salles du château.
Les remparts et les douves peuvent également être visités, mais la météo ayant été plus que capricieuse lors de mon séjour, je n'ai pas eu le loisir d'en profiter.
Musée d'histoire de Nantes
Château des ducs de Bretagne, 4 place Marc Elder à Nantes (44)
de 10h à 18h. Fermé le lundi.
Tarif : 5 euros (8 euros avec accès à l'exposition temporaire du moment)
La cours, les remparts et les douves sont en accès libre 7jours/7 de 10h à 19h.
www.chateau-nantes.fr
Avec une scénographie très contemporaine, le musée se veut à la pointe des techniques d'interprétation. Une signalétique soignée permet de se repérer aussi bien au cœur du château qu'au sein du parcours de visite. Des codes couleur délimitent les thématiques abordées. A titre d'exemple, les panneaux bordeaux disséminés dans les salles du musée attirent l'attention du visiteur sur des détails architecturaux liés à l'histoire du château. A l'entrée de chaque salle un grand livre en gros caractères retrace en quelques pages le sujet traité. De nombreux écrans et contenus multimédia ponctuent la visite : ambiances sonores, bornes interactives, reconstitutions en 3D de la ville à diverses époques... Les deux films sur l'histoire d'Anne de Bretagne et du château sont particulièrement réussis : mélange de graphisme contemporain et d'images d'archive, ils retracent de façon pédagogique le passé du lieu.
Un effort est également mené pour l'accueil des personnes à mobilité réduite ou déficientes sensorielles. Cependant, les supports adaptés à ce type de public ne sont pas systématiques et laissent donc penser qu'il sont plus là pour "montrer qu'on fait un effort", plutôt qu'accompagner réellement la visite des malentendants ou malvoyants. Dans des petites salles à l'écart, des aires de jeu en lien avec les collections du musée sont proposée pour le familles.
Les collections elles-mêmes regorgent de pièces étonnantes et d'anecdotes intéressantes. En vrac, j'ai appris que Nantes était connue pour la fabrication de cartes à jouer et qu'après la Révolution les couronnes avaient disparu des représentations des figures ; j'ai découvert que pour mesurer le temps en pleine mer on utilise des sabliers d'une demi-heure, appelés "horloges" - je n'imagine juste pas le gus dont c'est le travail de le retourner toutes les 30 minutes... La séquence sur l'or noir - non pas le pétrole mais la traite des esclaves - est particulièrement bien fournie et documentée. Et le petit film final, œuvre de l'artiste contemporain nantais, Pierrick Sorin est une conclusion pleine d'humour aux siècles d'histoire retracés dans les 32 salles du château.
Les remparts et les douves peuvent également être visités, mais la météo ayant été plus que capricieuse lors de mon séjour, je n'ai pas eu le loisir d'en profiter.
Musée d'histoire de Nantes
Château des ducs de Bretagne, 4 place Marc Elder à Nantes (44)
de 10h à 18h. Fermé le lundi.
Tarif : 5 euros (8 euros avec accès à l'exposition temporaire du moment)
La cours, les remparts et les douves sont en accès libre 7jours/7 de 10h à 19h.
www.chateau-nantes.fr
Le 1
Juste avant d'aller découvrir les Machines de l'Ile, nous avons déjeuné au Un. Nous avions envie d'un repas gastronomique et les restaurants ouverts le dimanche en début d'après-midi à Nantes sont rares. Le Un remplissait tous les critères.
Dans un décor moderne avec quelques touches originales, le service est rapide et agréable. En été, les baies vitrées donnant sur la Loire peuvent s'ouvrir en terrasse. La carte est alléchante et change régulièrement. Je me suis d'ailleurs faite avoir pour la rédaction de ce blog car j'espérais retrouver en ligne l'intitulé complet des plats que nous avons dégusté, mais la carte a déjà changé. Les présentations sont sobres, les quantités suffisantes et les saveurs extraordinaires : c'est une explosion d’arômes à chaque bouchée. De l'entrée au dessert, le mélange des goûts et des textures est juste et savoureux.
Pour les budgets plus serrés, le chef propose une carte de "finger food" tout aussi attrayante que le menu. Je n'en ai pas testé les contenus mais parions que c'est aussi exquis que le reste.
Le 1
1 rue Olympe de Gouges à Nantes (44)
Ouvert tous les jours de 9h à 23h, sans interruption.
Tarifs : entrées 11 à 14€, plats 18 à 25€, desserts 7 à 13 €. Tapas 5 à 11€. Formules entre 15 et 30€.
www.leun.fr
Dans un décor moderne avec quelques touches originales, le service est rapide et agréable. En été, les baies vitrées donnant sur la Loire peuvent s'ouvrir en terrasse. La carte est alléchante et change régulièrement. Je me suis d'ailleurs faite avoir pour la rédaction de ce blog car j'espérais retrouver en ligne l'intitulé complet des plats que nous avons dégusté, mais la carte a déjà changé. Les présentations sont sobres, les quantités suffisantes et les saveurs extraordinaires : c'est une explosion d’arômes à chaque bouchée. De l'entrée au dessert, le mélange des goûts et des textures est juste et savoureux.
Pour les budgets plus serrés, le chef propose une carte de "finger food" tout aussi attrayante que le menu. Je n'en ai pas testé les contenus mais parions que c'est aussi exquis que le reste.
Le 1
1 rue Olympe de Gouges à Nantes (44)
Ouvert tous les jours de 9h à 23h, sans interruption.
Tarifs : entrées 11 à 14€, plats 18 à 25€, desserts 7 à 13 €. Tapas 5 à 11€. Formules entre 15 et 30€.
www.leun.fr
Les Machines de l'île de Nantes
Quand j'ai parlé autour de moi de mon week-end à Nantes, d'une voix unanime tout le monde m'a conseillé d'aller voir les Machines de l'île. C'est un projet artistique unique en son genre. L'idée est de peupler l'ancien site des chantiers navals avec des créatures animées, sorties tous droit de l'imaginaire de Jules Verne (né à Nantes) et inspirées des croquis de Léonard de Vinci ou du passé industriel de la ville.
C'est d'abord le Grand Elephant (hauteur 12 m, largeur 8 m, longueur 21m, poids 48,4t) qui a vu le jour dans les ateliers de la Nef. Tout le processus de création est visible : des croquis d'origine à l'animation mécanique de la sculpture. Au fil des mois, les Nantais peuvent donc suivre l'évolution des machines, et venir se faire expliquer leur fonctionnement au fur et à mesure que celles-ci sont installées dans la Galerie. Ainsi, les créatures du carrousel des Mondes Marins ont été "testée" par le public dans la nef avant d'être regroupées sur le carrousel géant (22m de diamètre, 25m de hauteur, 35 éléments) qui les accueille depuis mi-juillet.
Lors de notre visite, nous sommes d'abord parties à la recherche de l'éléphant qui était parti "en promenade" comme nous l'a signalé une médiatrice. Haut comme une maison de 4 étages, il est facile de le pister. Arrivées au pied de la bête, on ne lui arrive même pas au genou. Il avance lentement et avec majesté. Sa mécanique est visible sous sa structure en bois de tulipier de Virginie. En plus de marcher, il bouge la tête et les oreilles, cligne des yeux, utilise sa trompe pour arroser les passants et pousse même des barrissements ! J'aurais pu rester des heures à le regarder évoluer et à m'émerveiller de chaque détail qui le compose.
Puis il nous a fallu choisir entre visiter la Galerie des Machines qui a été végétalisée pour la préparation du projet l'Arbre aux Hérons, et le Carrousel des Mondes Marins. Nous avons choisi le second. Le carrousel est réparti sur trois étages, les fonds marins au sol, les abysses sont composées de six créatures suspendues à 5m au-dessus des fonds, et la surface de la mer au sommet du carrousel. Comme on nous l'a conseillé en caisse, nous étudions avec attention chaque créature de chaque niveau, puis nous embarquons pour un tour. Il est très intéressant d'être tour à tour acteur en animant notre créature lors de notre tour de manège - nous avions choisi la Raie Manta au niveau des abysses ; et spectateur d'une "histoire" toujours différente suivant la personne qui est aux commandes de la machine.
Les Machines de l'île
Parc des Chantiers, bd Léon Bureau à Nantes (44)
Les horaires varient selon les saisons. Fermé le lundi.
Tarif : 8€ pour le Carrousel, ou la Galerie ou la promenade à dos d’Éléphant.
www.lesmachines-nantes.fr
dimanche 17 mars 2013
Carousel au théâtre du Chatelet
J'ai eu la grand chance de gagner des places pour l'avant première de la comédie musicale Carousel, hier soir. Le mail de confirmation m'informe que les billets peuvent être retirés dès 19h15 et que le placement sera libre. Je donne rendez-vous à mon acolyte vers 19h devant le théâtre. A mon arrivée, un flot de gens commence déjà à s'engouffrer par les portes en verre. Étonnement, beaucoup de personnes ont déjà leur billet, et la queue au contrôle est assez courte. Devant moi, Benjamin Pech que j'avais vu la veille sur le scène de l'Opéra de Paris. La queue se fait de plus en plus compacte devant les accès en attendant l'ouverture des portes de la salle. Les gens poussent, s'entassent, se plaignent. Un couple d'américains critique en anglais, le manque de savoir vivre des français dès qu'on leur offre quelques chose de gratuit. Mais dès que les portes auront ouvert, ce sont ces même américains qui se mettront à courir et jouer des coudes pour rejoindre salle "en premier". No comment. Face à toute ces incivilités, les agents d'accueil semblent surpris lorsque je leur dis tout simplement bonsoir. Nous choisissons de très bonnes places centrales à l'orchestre. Royal !
Carousel a été classée par Time magazine, meilleure comédie musicale du XXème siècle en 1999. Autant dire que mes attentes étaient élevées, et je n'ai pas été déçue. C'est bien chanté, dansé et interprété, la mise en scène est efficace et adaptée, c'est à la fois divertissant et émouvant. Je n’émettrai qu'un bémol sur le final trop à l'eau de rose qui dénote du reste de l’œuvre. Mais en me renseignant un peu, j'ai appris que la comédie musicale était inspirée de la pièce Liliom de Ferenc Molnar qui elle ne se termine pas du tout sur cette note d'espoir. C'est d'ailleurs étonnant de noter que l'auteur a refusé de céder les droits de sa pièce de théâtre à Puccini et à Gershwin, avant de les donner à Rodgers et Hammerstein II, mais qu'il a accepté cette dénaturation du final.
J'ai eu un véritable coup de cœur pour Soliloquy interprété par le personnage principal Billy Bigelow (Duncan Rock), qui se projette père avec toutes les responsabilités que cela implique. Cela a vraiment été un moment fort. Et c'était sans savoir toute l'importance de cette chanson pour déroulement de l'intrigue, pour la création de cette comédie musicale et plus généralement dans l'histoire des comédies-musicales américaines. Je vous invite à écouter cet extrait de la conférence de Patrick Niedo à ce sujet.
Je ne détaillerai pas ici l'intrigue, il est facile de la trouver en quelques clics. Celle-ci étant complexe et s'étendant sur de nombreuses années, il serait fastidieux de la retaper ici. Il est cependant intéressant de noter que c'est la première comédie-musicale à introduire des thématiques de société, sombres, comme celui de la femme battue ou du suicide, et quelle marque un tournant dans les choix d'écriture de ces spectacles.
C'est à tous ces titres, qu'on peut en effet considérer que cette comédie musicale soit la plus marquante du XXème siècle. A ne pas rater donc, pour les amateurs du genre.
Carousel
au théâtre du Chatelet, place du Châtelet Paris 1er
du 18 au 27 mars 2013 à 20h, le dimanche à 16h
en anglais, surtitré.
Durée 3h avec un entracte.
Tarifs : 20 à 90 euros
www.chatelet-theatre.com
Carousel a été classée par Time magazine, meilleure comédie musicale du XXème siècle en 1999. Autant dire que mes attentes étaient élevées, et je n'ai pas été déçue. C'est bien chanté, dansé et interprété, la mise en scène est efficace et adaptée, c'est à la fois divertissant et émouvant. Je n’émettrai qu'un bémol sur le final trop à l'eau de rose qui dénote du reste de l’œuvre. Mais en me renseignant un peu, j'ai appris que la comédie musicale était inspirée de la pièce Liliom de Ferenc Molnar qui elle ne se termine pas du tout sur cette note d'espoir. C'est d'ailleurs étonnant de noter que l'auteur a refusé de céder les droits de sa pièce de théâtre à Puccini et à Gershwin, avant de les donner à Rodgers et Hammerstein II, mais qu'il a accepté cette dénaturation du final.
J'ai eu un véritable coup de cœur pour Soliloquy interprété par le personnage principal Billy Bigelow (Duncan Rock), qui se projette père avec toutes les responsabilités que cela implique. Cela a vraiment été un moment fort. Et c'était sans savoir toute l'importance de cette chanson pour déroulement de l'intrigue, pour la création de cette comédie musicale et plus généralement dans l'histoire des comédies-musicales américaines. Je vous invite à écouter cet extrait de la conférence de Patrick Niedo à ce sujet.
Je ne détaillerai pas ici l'intrigue, il est facile de la trouver en quelques clics. Celle-ci étant complexe et s'étendant sur de nombreuses années, il serait fastidieux de la retaper ici. Il est cependant intéressant de noter que c'est la première comédie-musicale à introduire des thématiques de société, sombres, comme celui de la femme battue ou du suicide, et quelle marque un tournant dans les choix d'écriture de ces spectacles.
C'est à tous ces titres, qu'on peut en effet considérer que cette comédie musicale soit la plus marquante du XXème siècle. A ne pas rater donc, pour les amateurs du genre.
Carousel
au théâtre du Chatelet, place du Châtelet Paris 1er
du 18 au 27 mars 2013 à 20h, le dimanche à 16h
en anglais, surtitré.
Durée 3h avec un entracte.
Tarifs : 20 à 90 euros
www.chatelet-theatre.com
Julio le Parc au Palais de Tokyo
Bien que travaillant non loin, je n'étais pas retournée au Palais de Tokyo depuis la réouverture. Je suis allée voir l'exposition Julio Le Parc qui se poursuit jusqu'au 13 mai. Le travail de cet artiste cachanais octogénaire, précurseur de l'Op Art et de l'art cinétique est à la fois ludique et impressionnant de technicité alors que ses installations paraissent si simple. C'est une exposition très visuelle et malheureusement je n'avais pas mon appareil photo sur moi. Je reviendrai donc prochainement sur cette exposition avec des images à l'appui cette fois.
Après l'exposition, mon amie m'a un peu fait visiter les nouveaux espaces du Palais de Tokyo. Je suis restée complètement bluffée par l'immensité des salles, l'aspect labyrinthique des accès, le mélange des niveaux, les salles cachées... Tout le béton a été laissé à l'état brut laissant ainsi parler les volumes et le lieu. L'ancienne signalétique à moitié effacée de la cinémathèque française est encore visible ça et là, chargeant les murs d'histoire. Par un trou ou derrière une porte, on découvre de vieilles salles de projection. Dans la pénombre, on laisse son imagination flotter, les lieux semblent habités.
Résultat, complètement subjuguée par l'architecture et l'histoire du Palais, on en oublie les œuvres qui sont disséminées ça et là, dans les dégagement, les recoins, les places et les ouvertures.
Julio le Parc
au Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson Paris 16ème
du 27 février au 13 mai 2013, de midi à minuit. Fermé le mardi.
Plein tarif : 10 euros.
www.palaisdetokyo.com
Après l'exposition, mon amie m'a un peu fait visiter les nouveaux espaces du Palais de Tokyo. Je suis restée complètement bluffée par l'immensité des salles, l'aspect labyrinthique des accès, le mélange des niveaux, les salles cachées... Tout le béton a été laissé à l'état brut laissant ainsi parler les volumes et le lieu. L'ancienne signalétique à moitié effacée de la cinémathèque française est encore visible ça et là, chargeant les murs d'histoire. Par un trou ou derrière une porte, on découvre de vieilles salles de projection. Dans la pénombre, on laisse son imagination flotter, les lieux semblent habités.
Résultat, complètement subjuguée par l'architecture et l'histoire du Palais, on en oublie les œuvres qui sont disséminées ça et là, dans les dégagement, les recoins, les places et les ouvertures.
Julio le Parc
au Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson Paris 16ème
du 27 février au 13 mai 2013, de midi à minuit. Fermé le mardi.
Plein tarif : 10 euros.
www.palaisdetokyo.com
samedi 16 mars 2013
Roland Petit à l'Opéra de Paris
Depuis hier et jusqu'au 29 mars, l'Opéra de Paris présente un programme Roland Petit réunissant trois œuvres du chorégraphe : Le Rendez-Vous, Le Loup et Carmen. Je me faisais une joie de retourner à l'Opéra voir du Roland Petit - Le jeune homme et la mort étant selon moi un des plus beaux ballets - et de surcroît dans d'excellentes conditions puisqu'on m'a offert une place en plein centre du balcon (Merci !). Je garderai cependant un souvenir en demi-teinte de cette soirée.
Les trois chorégraphies sont des œuvres narratives théâtralisées et tragiques. Dans le Rendez-Vous, un jeune homme, brillamment dansé par Nicolas Le Riche, rencontre à la suite d'une nuit d'errance, la plus belle femme du monde (Isabelle Ciaravola) qui le tue à l'issue de leur "duo". Dans le Loup, c'est une double fin tragique qui attend les héros. Mais autant Benjamin Pech (le loup) aura brillé pendant son introduction en solo, autant le couple qu'il forme avec Laetitia Pujol - la jeune fille, est dépourvu de toute complicité et passion, ce qui rend l'intrigue peu crédible. Dans Carmen, j'ai été subjuguée par une Ludmilla Pagliero (Carmen) aguichante et sensuelle. Quel dommage que Stéphane Bullion (Don josé) n'ait pas été un partenaire à la hauteur. Il nous a offert hier une prestation insipide. Pour confirmer mon jugement j'ai jeté un œil à la version DVD que j'ai à la maison avec Nicolas Le Riche. Et c'est un Don José fougueux et plein d'orgueil qui nous est présenté par un garçon gentillet et transparent...
Roland Petit - Présentation vidéo
Malgré les déceptions d'interprétation, cela reste trois pièces à voir car ce sont des jalons de l'histoire du ballet. Et on s'amusera de voir que les héroïnes sont toutes brunes au cheveux courts, comme une certaine Zizi Jeanmaire... muse de Roland Petit.
Hommage à Roland Petit
à l'Opéra National de Paris, Palais Garnier
jusqu'au 29 mars 2013
Tarif : 10 à 92 euros
Les trois chorégraphies sont des œuvres narratives théâtralisées et tragiques. Dans le Rendez-Vous, un jeune homme, brillamment dansé par Nicolas Le Riche, rencontre à la suite d'une nuit d'errance, la plus belle femme du monde (Isabelle Ciaravola) qui le tue à l'issue de leur "duo". Dans le Loup, c'est une double fin tragique qui attend les héros. Mais autant Benjamin Pech (le loup) aura brillé pendant son introduction en solo, autant le couple qu'il forme avec Laetitia Pujol - la jeune fille, est dépourvu de toute complicité et passion, ce qui rend l'intrigue peu crédible. Dans Carmen, j'ai été subjuguée par une Ludmilla Pagliero (Carmen) aguichante et sensuelle. Quel dommage que Stéphane Bullion (Don josé) n'ait pas été un partenaire à la hauteur. Il nous a offert hier une prestation insipide. Pour confirmer mon jugement j'ai jeté un œil à la version DVD que j'ai à la maison avec Nicolas Le Riche. Et c'est un Don José fougueux et plein d'orgueil qui nous est présenté par un garçon gentillet et transparent...
Roland Petit - Présentation vidéo
Malgré les déceptions d'interprétation, cela reste trois pièces à voir car ce sont des jalons de l'histoire du ballet. Et on s'amusera de voir que les héroïnes sont toutes brunes au cheveux courts, comme une certaine Zizi Jeanmaire... muse de Roland Petit.
Hommage à Roland Petit
à l'Opéra National de Paris, Palais Garnier
jusqu'au 29 mars 2013
Tarif : 10 à 92 euros
dimanche 3 mars 2013
Noella Pontois à l'Elephant Paname
Nouveau lieu parisien de la danse et des arts, l'Elephant Paname a ouvert près du palais Garnier il y a quelques mois. Cet hôtel de style Second Empire, érigé sous Napoléon III, a été récemment rénové par Fanny et Laurent Fiat, qui tout en conservant les stucs et dorures d'origine, y ont fait ajouter des touches contemporaines, comme cet étonnant sculpture-ascenseur en métal rouillé.
500m² sont réservés aux studios, et 500m² accueillent une programmation événementielle annoncée comme pointue. La première exposition est consacrée à la danseuse étoile Noella Pontois.
Le dôme au rez-de-chaussée sert d'écrin aux costumes de ses rôles titres. Les murs sont recouverts de photos portrait et des vitrines dévoilent des coupures de presse. Au deuxième étage, la salle de droite propose une ambiance plus intimiste et aborde l'enfance de l'étoile et de sa fille, Miteki Kudo - également danseuse à l'Opéra de Paris. La salle de droite et le dernier étage offrent un panorama photographique de Noella Pontois sur scène dans les grandes pièces du répertoire. Elle est accompagnée par tous les plus grands : Denard, Dupont, Atanasoff, Baryshnikov ou Noureev. Dans deux petits salons sont projetés des images d'archives. J'ai particulièrement été touchée par des images de répétition sur le plateau du Palais Garnier où Rudolf Noureev enseigne à la jeune étoile sa chorégraphie de la Belle au Bois Dormant. Les deux salons sont séparés par une reconstitution de la loge de la danseuse.
Noella Pontois, divine étoile
jusqu'au 31 mars 2013
à l'Elephant Paname, 10 rue Volney, Paris 2ème
ouvert du mercredi au samedi de 11h à 20h, et le dimanche de 11h à 18h
Tarif : 10 euros
www.elephantpaname.com
500m² sont réservés aux studios, et 500m² accueillent une programmation événementielle annoncée comme pointue. La première exposition est consacrée à la danseuse étoile Noella Pontois.
Le dôme au rez-de-chaussée sert d'écrin aux costumes de ses rôles titres. Les murs sont recouverts de photos portrait et des vitrines dévoilent des coupures de presse. Au deuxième étage, la salle de droite propose une ambiance plus intimiste et aborde l'enfance de l'étoile et de sa fille, Miteki Kudo - également danseuse à l'Opéra de Paris. La salle de droite et le dernier étage offrent un panorama photographique de Noella Pontois sur scène dans les grandes pièces du répertoire. Elle est accompagnée par tous les plus grands : Denard, Dupont, Atanasoff, Baryshnikov ou Noureev. Dans deux petits salons sont projetés des images d'archives. J'ai particulièrement été touchée par des images de répétition sur le plateau du Palais Garnier où Rudolf Noureev enseigne à la jeune étoile sa chorégraphie de la Belle au Bois Dormant. Les deux salons sont séparés par une reconstitution de la loge de la danseuse.
Noella Pontois, divine étoile
jusqu'au 31 mars 2013
à l'Elephant Paname, 10 rue Volney, Paris 2ème
ouvert du mercredi au samedi de 11h à 20h, et le dimanche de 11h à 18h
Tarif : 10 euros
www.elephantpaname.com
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