On accède aux salles d'expositions en traversant un pont qui surplombe la boutique et le café. L'endroit est désert malgré la gratuité. Je n'ai pas du croiser plus de dix personnes pendant l'heure que j'ai passée là-bas. Ca change de l'exposition Tim Burton à la Cinémathèque (critique à venir).
Dans la deuxième salle, règne le même désordre. Quelques explications thématiques, deux trois vidéos et une magnifique collection de masques Africains. Le salle est plongée dans la pénombre, seules ces silhouettes parfois drôles ou effrayantes, étonnantes, belles, animales ou majestueuses se détachent, légèrement éclairées dans leurs vitrines. Soudain dans un recoin, une carte qui situe (enfin !) tous les peuples cités dans les cartels qui n'évoquent rien chez moi : Salampsu, Ejahgham, Boki, Tabwa, etc... A l'étage, on trouve quelques créations modernes liées aux rites carnavalesques aux Caraïbes.
Heureusement que la puissance des pièces présentées parlent d'elles-mêmes car la muséographie de l'exposition laisse à désirer. La commissaire d'exposition peine à nous transporter dans son univers, son cheminement est confus, son propos décousu et une néophyte même un peu éclairée comme moi, s'y perd. L'exposition aurait gagné en puissance si elle avait été mieux organisée, plus pédagogique, si les masques africains et les créations des Caraïbes avaient d'avantage dialogués entre-eux. On sent que l'exposition est l’œuvre de scientifiques, et non de professionnels de la monstration et de l'interprétation.
Mascarades et Carnavals
jusqu'au 15 juillet 2012 de 11h à 19h (fermé mardi et jeudi)
Musée Dapper, 35bis rue Paul Valéry Paris 16ème.
Entrée 6 €, gratuit dimanche 1er juillet, et tous les jours pour les étudiants et les moins de 26 ans.
www.dapper.com.fr
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