dimanche 30 septembre 2012

Fête de la Lune

Le 15ème jour du huitième mois lunaire - soir de pleine lune - les chinois célèbrent la fête de la mi-autonme également appelée fête de la lune. C'est la deuxième fête la plus importante pour les chinois, après le nouvel an. Les histoires et légendes à l'origine de cette fête sont nombreuses. C'est à la fois une fête agricole pour clore la saison des récoltes, un symbole du rassemblement familial et un moment propice aux entreprises romanesques.

Pendant ces festivités, on offre souvent à ses proches, amis ou collègues des gâteau de Lune. Ce sont des pâtisseries rectangulaires, le plus souvent à base de pâte de lotus et contenant un jaune d’œuf de cane salé , mais de nombreuses variantes existent.

Moon cake

Une bonne adresse de pâtisserie asiatique à Paris pour goûter plusieurs variétés de gâteaux de Lune (compter entre 4 et 5,80 € pièce) :
Nouveau Yv Nghy
67 avenue d'Ivry
75013 Paris


Cette année, la mairie du 13ème arrondissement de Paris en partenariat avec l'association des entreprises du quartier asiatique de Paris 13e proposent une programmation de lecture de contes, conférences, exposition de lanternes, concerts... jusqu'au 7 octobre 2012. Détail de la programmation ici.

samedi 8 septembre 2012

Multimediart

Il y a d'abord une association, mac2000, qui œuvre depuis près de 30 ans pour la promotion des arts plastiques et des plasticiens. Elle organise un grand événement annuel, macparis, fin novembre à l'Espace Champerret, Paris 17ème. Triés sur le volet, 125 artistes (choisis parmi plus de 1000 postulants) nous ouvrent leur univers. Présents en permanence, dans une ambiance très conviviale, ils sont là pour discuter, expliquer, défendre, vendre, troquer, rencontrer. L'événement agit comme un tremplin, comme une soupe originelle qui ensuite se développe. Des projets voient le jour, des coups de cœur aboutissent, des galeristes et collectionneurs investissent. Mais 4 jours c'est court.

Multimediart, 1er étage, Philippe Chardon

Alors l'association cherche de nouveaux moyens pour étendre sa visibilité et surtout celle des artistes qu'elle défend. Mais les institutions ne suivent pas et les subventions baissent. Les entreprises préfèrent soutenir l'humanitaire ou le football, sans se rendre compte que les arts visuels, parents pauvres de la "culture", perdent petit à petit tous leurs soutiens. Combien de manifestation d'art disparaissent ou mutent vers de versions "allégées" cette année ? J'ai perdu le compte...

Multimediart, RDC

Malgré cet environnement morose, un nouveau projet de l'association a vu le jour, l'exposition Multimediart qui se poursuit jusqu'à demain, dimanche. Onze artistes ont été sélectionnés dans le vivier des participants à macparis depuis 2005 (année du changement de direction). Peintres, vidéastes, photographes ou créateurs de volumes, ils travaillent tous avec le numérique, l'informatique et n'hésitent pas à mélanger les techniques et les supports pour exprimer leur propos. C'est un format plus intimiste que propose donc, cette fois mac2000. Et l'exercice est réussi. Sur les trois étages du magnifique Bastille Design Center, qui vaut la visite à lui tout seul, les œuvres se parlent et se répondent et les univers cohabitent.

Multimediart, un événement mac2000
du 6 au 9 septembre 2012,
au Bastille Design Center, 74 bd Richard Lenoir 75011 Paris
M° Richard Lenoir ou Saint-Ambroise
Entrée libre
www.mac2000-art.com

lundi 3 septembre 2012

Musée des Arts et Métiers

Les musées sont gratuits le premier dimanche de chaque mois. C'est le jour, donc, où j'évite en général toute visite car les lieux sont pris d'assaut et les queues aux entrées s'éternisent... En ce début de septembre, je tentais tout de même ma chance au musée des Arts et Métiers, espérant qu'il ne connaisse pas le sort du Louvre ou d'Orsay. Pari gagné, pas de queue et peu de monde dans les salles. L'idéal pour découvrir ce lieu que je n'avais encore jamais visité.

Le lieu est beau, grand, haut de plafond. De belles charpentes en bois sont visibles au deuxième étage. Le sol, aux étages, est en parquet qui grince bruyamment dès qu'il y a un peu de monde dans les salles.

Les collections s'étalent sur trois étages et répondent à sept grandes thématiques : instruments scientifiques et matériaux au second, énergie, mécaniques, construction et communication au premier et transports au rez-de-chaussée. Il y a beaucoup de choses à voir et tout cela m'a semblé un peu fouillis. J'ai eu beaucoup de mal à suivre les lignes chronologiques ou thématiques à l'intérieur de chaque collection. Il manquait à mon goût un parcours de visite et j'avais souvent l'impression de passer du coq à l'âne.

Cependant, une fois dépassée cette impression de désordre, il est intéressant de se poser sur une époque, une machine, une technique et développer ses connaissances sur ce sujet précis grâce aux objets en vitrine, aux panneaux explicatifs, cartels et au tablettes numériques qui permettent d'approfondir les informations sur tel ou tel sujet. Chacun trouve alors son propre parcours de visite suivants ses goûts et sa curiosité. On passe ainsi d'une reconstitution du laboratoire de Lavoisier au mode de fonctionnement de l'Ipod, par exemple. Et dans la section transport, j'ai obtenu toutes les réponses aux questions que je me posais sur le fonctionnement de la ligne 14, que j'emprunte tous les jours. Des zones interactives et de démonstration viennent ponctuer la visite, ainsi que des mini-exposition temporaires afin de rendre le musée plus vivant.
Le saviez-vous ? La loi du 18 Germinal an III (7 avril 1795) stipule dans son article 5 : "On appellera mètre, la mesure de longueur égale à la dix millionième partie de l'arc du méridien terrestre compris entre le pôle boréal et l'équateur ; litre la mesure de capacité tant pour les liquides que pour les matières sèches, dont la contenance sera celle du cube de la dixième partie du mètre ; [...] gramme, le poids absolu d'un volume d'eau pure, égal au cube de la centième partie du mètre et à la température de la glace fondante." Et ainsi naquit le système métrique.
musée des arts et métiersAu rez-de chaussée, la section transport se poursuit dans l'Eglise Saint-Martin des Champs. Celle-ci accueille un pendule de Foucault et une belle collection d’innovations technologiques (voitures et avions). L'intérieur de l'église a été restauré avec sa polychromie d'origine. Toute la hauteur de la voûte a été exploitée grâce à une structure en métal et en verre sur laquelle les modèles d'automobiles sont exposés sur plusieurs étages. Par petits groupes (15 personnes maximum), le public peut monter dans la structure et surplomber ainsi l'ensemble de la nef. Si vous souffrez du vertige, abstenez-vous ! A noter également, le plâtre original ayant servi de modèle pour la fabrication de la statue de la Liberté est exposé dans l'église.

Pour bien profiter du musée, il faut donc y venir et y revenir pour approfondir chaque fois un sujet différent, faire de nouvelles trouvailles et continuer de s'émerveiller du génie des hommes et femmes qui ont fait évoluer notre quotidien avec leurs découvertes et leurs inventions.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur 75003 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Nocturne le jeudi jusqu'à 21h30.
Plein tarif : 6,50 €. Gratuit le premier dimanche du mois.
www.arts-et-metiers.net

Al Dar


Comme à chaque visite, je choisi un menu mezzé. Pour deux, nous avons eu 9 assiettes chaudes ou froides de mets plus succulents les uns que les autres. Tout d'abord en "apéritif" quelques olives, du piment doux et du navet mariné (mon préféré !). Ensuite, en plats froids, accompagnant les habituels taboulé, hommos et moutabal (caviar d'aubergine à la tahina - crème de sésame), il y avait également du kabbe naye (tartare d'agneau) et une salade Fatouch, à base de crudités au summak, huile d'olive, citron et pain frit. Cela m'a permis de découvrir le summak (ou sumac), épice au goût citronné qui fond en bouche. Je vais garder l'idée pour assaisonner mes salades lorsque je reçois à la maison. En plats chauds, nous avons eu le droit à des makaneks (mini saucisses libanaises épicées et acidulée), des ailes de poulet avec une sauce à l'ail et au citron et une grande assiette avec un mélange de sambousseh (demi-lunes fourrées) à la viande, falafel (boulettes de fève et pois chiche), safihat (pâte farcie à l'agneau, tomate et oignon) et kebbe boulette. Les quantités sont abondantes, les plats frais et parfumés.

Je suis une grande amatrice de cuisine libanaise. Je la trouve inventive, parfumée et chaque bouchée est un délice qui révèle des dizaines de saveurs. Et j'aime le coté convivial qu'il y a à partager ses mezzé avec toute la tablée.

A Paris, une des meilleures tables libanaises est Al Dar. Je n'ai testé que l'adresse dans le 6ème arrondissement. La salle est très classique, voire trop. Le service est inégal : lors de ma dernière visite, le serveur a été prévenant et a bien voulu répondre à toutes nos questions sur les plats, mais lors d'autres visites, notamment quand il y a des grandes tablées de libanais, le public "lambda" n'existe plus...

Le menu mezze pour deux s'élève à 82€. C'est cher mais tellement bon ! Pour choisir vos mezze à la carte, comptez entre 7,10 et 9,80 euros par portion. Si vous préférez une formule plus économique, le restaurant Saint-Michel propose également une section traiteur avec la possibilité de déguster sur place grâce à quelques tables installées en terrasse.

Bien que nous n'en ayons pas pris cette fois, car nous étions repues, les pâtisseries sont également excellentes pour tous ceux qui aiment les baklawa, namoura, bassma, kanafe...

Al Dar
8/10 rue Frédéric Sauton 75005 Paris. Tél. 01 43 25 17 15
93 avenue Raymond Poincaré 75016 Paris. Tél. 01 45 00 96 64
www.aldar.fr