dimanche 28 juillet 2013

La mécanique des dessous au musée de la Mode et du Textile

Le Musée de la Mode et du Textile propose environ deux à trois fois par an, des expositions temporaires à la fois pointues et tout public. Rétrospective d'un styliste plus ou moins connu, parcours thématiques ou chronologiques, je n'ai jamais été déçue par leurs expositions. Celle qui vient d'ouvrir n'échappe pas à la règle.

La mécanique des dessous propose une histoire de l'évolution des silhouettes du XIVème siècle à nos jours en mettant en avant les artifices qui permettent de la sculpter.

C'est ainsi qu'on s'étonne que pour maintenir en place les fraises (collerettes de tissus amidonné portées au XVIème), il était possible d'y glisser une structure en métal pour qu'elle ne s'affaisse pas. On redécouvre des collections de corsets, tournures (faux-culs), crinolines et paniers de taille et de formes différentes suivant les époques. On s'amuse devant les braguettes protubérantes de ces messieurs, tout en pensant à nos actuels soutiens-gorge renforcés. On s'insurge devant les corsets pour enfants - corps malléables à façonner -, et les théories sur les corps gros (comme quoi le diktat des lignes filiformes ne date pas d'aujourd'hui). On éclate de rire devant une sélection de vielles publicités (clip TV, affiches et annonces) pour les sous-vêtements, comme celle-ci pour le Slip Français.



A mi-parcours, juste avant de monter à l'étage, le commissaire d'exposition a eu l'excellente idée de créer une zone d'essayage où les photos sont autorisées. On peut alors enfiler corsets, crinolines, tournures, braguettes renforcées ou fraises. Le plus marquants pour moi ont été les corsets. Ils offrent de belles lignes, encore très modernes (sic. !) , mais il est très difficile de respirer ou de bouger avec, comme on pouvait l'imaginer.


Afin de mettre en avant l'ingéniosité mécanique de ces dessous, des reconstitutions articulées de ces pièces vestimentaires sont présentées. Pour chaque époque et type de pièces, on trouve donc l'artifice en question "nu" et sous ses différentes formes, ainsi que des tenues complètes où celui-ci est dissimulé, pour rendre compte de l'effet voulu.

L'exposition se conclu par la présentation de pièces contemporaines de créateurs, qui s'inspirent de ces dessous qui ont marqués les silhouettes de mode à travers les âges pour en faire de vrai chefs d’œuvre expérimentaux. 

La mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette,
du 5 juillet au 24 novembre 2013,
au musée de la Mode et du Textile, les Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1er.
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu'à 20h30.
Plein tarif : 9,50€ pour les 3 musées (Arts décoratifs, Mode et textile et Publicité). 
www.lesartsdecoratifs.fr

Virgule

De prime abord, c'est un bistrot de quartier lamba. Façade passe partout, décoration sans intérêt, salle de petites dimensions. En raison du peu de tables, en soirée, il est conseillé de réserver même s'ils installent maintenant quelques tables sur le trottoir en été.

Chez Virgule, tout se joue en cuisine et sur l'addition. Le restaurant est tenu par un couple de Chinois. Monsieur est en cuisine, et madame est en salle. Le service est agréable et s'adapte à votre rythme. La carte propose des plats français, dont certains avec une touche asiatique. Les parts sont très copieuses et les prix très abordables. En soirée il y a deux menus (entrée, plat, dessert) à 27 et 33 euros. Et la formule déjeuner, composée également de trois plat, est à 16 euros !

Carpaccio de foie gras maison.
Crème tiramisu aux fruits rouges.

Goutez absolument leur carpaccio de foie gras maison ! Il est délicieux, fondant et parfaitement épicé. J'ai beaucoup de mal à trouver un foie gras aussi bon ailleurs. Heureusement, si vous voulez retrouver ces saveurs à la maison, ils vendent leurs foies gras entiers. C'est là que je m'approvisionne pendant les fêtes.

Virgule
9 rue Véronèse, Paris 13ème
Réservation conseillé en soirée au 01 43 37 01 14.
Fermé le mercredi.